Philinfo, l'information de chez nous

Philippeville

100 bougies pour Madeleine

100 ans, c’est un véritable cap que Madeleine Blot vient de passer. Son secret: bien vivre mais ne pas abuser des bonnes choses et surtout rire.
Pour marquer le coup et fêter cet anniversaire peu ordinaire que représente un centenaire, le Collège communal s’est rendu au domicile de Madeleine Blot, dans le centre de Philippeville. A l’arrière d’une rue fréquentée, elle vit en compagnie de son fils Alain et de sa belle-fille dans une joli appartement au 1er étage. Française, Madeleine est originaire de Laval et vivait en Normandie jusqu’il y a quatre ans. « A la suite de soucis de santé, j’ai décidé de revenir près de mon fils il y a quatre ans« .
Avant Philippeville, c’est à Fraire qu’elle dépose ses valises. « Ce que j’appréciais particulièrement, c’était la marche folklorique du lundi« . Vient ensuite le moment aux membres du Collège de se présenter : Laetitia Brogniez, échevine des travaux, André De Martin, bourgmestre et Georges Ducoffre, président du CPAS. « Ah vous, vous avez les yeux coquins« , lance Madeleine sans détour. Les verres sont servis et on trinque : « A vos 100 printemps« . Et Madeleine rétorque sans détour : « ah bon, pas les hivers ? » On le remarque de suite, Madeleine aime rire de tout.
   C’est le bourgmestre qui lance les questions pour connaître un peu mieux cette habitante particulière de sa commune. « J’ai travaillé jusque 58 ans comme secrétaire, puis j’ai dû être hospitalisée. Mon mari travaillait lui à l’usine à grains Bataille« . Elle raconte aussi la difficulté de son enfance : « Je n’ai pas connu mon père, il est tombé d’un toit à 22 ans… C’est ma mère qui m’a élevée toute seule, elle ne s’est jamais remariée« . Malgré le travail à la maison, Madeleine suit des cours du soir et décroche son CAP en sténo-dactylo et comptabilité, « je pense que les jeunes n’est savent guère plus qu’à notre époque, mais ils connaissent des choses différentes… Maintenant, ma principale occupation, c’est… dormir ! Et je ne dis jamais non à une petite sieste suivie d’un thé accompagné d’un morceau de gâteau au chocolat« . Elle n’accroche pas à la TV qui diffuse n’importe quoi et regrette de ne plus savoir lire à cause de sa vue déficiente. « J‘apprécie beaucoup le calme du quartier, et je n’aime pas les légumes ! » C’est Alain qui apporte les explications « Pour que Mémé mange ses légumes, on lui prépare des stoemps, ça passe mieux« . Et sa belle fille de terminer avec une anecdote culinaire « La première fois que je l’ai rencontrée, elle était occupée à préparer un homard breton. Elle m’a regardée et d’un coup sec a coupé le homard en deux… je ne sais pas si à ce moment elle pensait au homard ou à moi« . Mais l’ambiance entre les deux dames est rapidement devenue complice. « Je souhaite à toutes les belles filles une belle-mère comme moi« , conclu Madeleine.
Suite dans l’Avenir…

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.