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Franchimont

La Chinelle, des motos, mais pas que çà !

Pourtant, cette 35e édition des 12 heures de la Chinelle avait très mal débuté: la pluie avait même empêché les pilotes de quitter leur stand pour se rendre à la présentation des pilotes à Philippeville. Dès le lever du «soleil» ou plutôt aux premières lueurs, le spectacle était désolant aux abords du circuit. On ne comptait plus les véhicules embourbés près des stands, et même aux parkings. Il était même devenu impossible de rentrer dans le camping tant la boue empêchait toutes manœuvres.

Fort heureusement, le soleil s’est montré bien présent toute la journée et le sol s’est rapidement mis à sécher, pour le plus grand plaisir de tous. Les petits se sont d’abord défoulés sur une portion du circuit, avant de laisser leur place aux toujours plus nombreux groupes des ancêtres. Et enfin, à minuit, les 110 équipages engagés dans l’épreuve des 12 heures, se sont élancés suite au coup de fusil du bourgmestre Jean-Marie Delpire. Une piste qui était devenue idéale, ni trop humide, ni trop poussiéreuse, pour le plus grand plaisir de tous.

 

Père et fils aux 12 heures

chinelledominique

Pour Dominique Piérard, habitant à Franchimont, la Chinelle, c’est presqu’une routine, même si les éditions sont chaque fois différentes.

Après 18 participations, il pensait bien remettre son casque au vestiaire, et pourquoi pas participer à la course ancêtres. Mais voilà, depuis qu’il est petit, son fils Louis a toujours été supporter son papa dans les stands.

La passion s’est transmise… et comme il avait à présent l’âge légal pour participer aux 12 heures, Louis a tanné son père pour se joindre à lui afin de participer à la seule épreuve enduro qui avait de la valeur à ses yeux: la Chinelle. Papa n’a pas su lui refuser, ainsi que les coéquipiers de Dominique, Jérôme Guillaume et Alain Lanis.

Dans ces équipages, on sent l’expérience des années. Le stand et l’intendance sont rapidement installés. Côté cuisine, tout est préparé d’avance et emballé sous vide «On gagne du temps, on ne se complique pas la vie, et on évite le stress», dit Dominique. Carole, son épouse, est seule à l’intendance, et s’en sort haut la main. «C’est plutôt pour le gamin que je stresse, il n’a pas l’habitude de rouler, et encore moins dans le noir. On s’est bien entraîné mais bon…», dit encore Dominique. Cette première course de Louis s’est bien déroulée et bien terminée, ce qui est déjà une réussite en soi. Louis, son papa et ses coéquipiers se sont classés 97e , sans bobo, et malgré une casse qui a nécessité près d’une heure d’arrêt.

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