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Extension de la carrière des Dolomies, réunion d’information

Mardi soir, il y avait peu d’opposition lors d’une réunion d’information concernant l’extension de la carrière de dolomies à Villers-le-Gambon.

Le 9 juillet, le gouvernement wallon a accepté la demande de modification du plan de secteur, introduite par le groupe Lhoist, pour le projet d’extension de 51 ha de sa carrière de dolomie de Merlemont.

Pour exploiter cette extension, le carrier doit encore obtenir le permis unique de classe 1 et lancer, au préalable, une enquête publique sur les incidences du projet sur l’environnement. Avant cette enquête, le carrier est toutefois tenu d’organiser une réunion d’information au public. Elle s’est tenue, mardi soir, au CARP à Philippeville.

«Depuis 2008, faute de réserves, nous réduisons notre production et mettons une partie du personnel en chômage économique», explique Emmanuel Boland, le directeur du site. Nous prévoyons même de descendre sous la moitié de notre production moyenne (600 000 tonnes par an) en 2016

Il est donc vital que les démarches pour exploiter l’extension ne prennent pas trop de temps. Fin 2016, si le permis est accordé, l’exploitation du Trieu Collet – la zone plus proche de la zone actuelle – devrait débuter.

Après la présentation du projet dans son contexte par l’animateur Benoît Derue, Emmanuel Boland a détaillé l’agenda prévu pour les différentes zones d’exploitation envisagées. En échange des 27 hectares convoités, la carrière propose de réaménager 52 hectares (qui étaient autrefois en zone d’extraction) pour les rendre à la nature. Déjà à présent, la carrière collabore avec la DNF pour aménager une Réserve Naturelle Domaniale.

Lors d’une précédente réunion, plusieurs riverains s’étaient inquiétés de la poussière, du bruit, des nappes phréatiques ou encore du charroi supplémentaire que cela allait occasionner.

«Les «bumpers» continueront d’emprunter les voies actuelles, qui passent sous la route de Givet, pour rejoindre le centre de concassage», rassure notre interlocuteur. Et lorsque sera venu le temps de l’exploitation du lieu-dit «Hollande», une piste pour les camions sera aménagée entre le site d’extraction et les concasseurs. «L’unité de concassage mobile sera seulement installée à «Hollande quand la fosse sera assez profonde pour en étouffer les bruits».

Questions poussières et vibrations, des mesures ont déjà été effectuées aux abords de la carrière actuelle. Ces mesures seront prises en compte par le bureau Tractebel, chargé de mener à bien l’étude d’incidences. Concernant les vibrations, «un état des lieux a été réalisé dans toutes les maisons où on pourrait craindre des soucis».

Après quelques questions qui ont immédiatement trouvé réponse, la séance était levée. Pour les absents, il reste 15 jours pour déposer leurs questions, observations et suggestions à la Commune.

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