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Philippeville

Pas de danger pour les joueurs de foot

En fin de séance du conseil communal, l’échevin des Sports André Descartes et le bourgmestre Jean-Marie Delpire ont apporté des nouvelles plutôt rassurantes sur le terrain de football de Philippeville. « Les premiers rapports détaillés des analyses nous sont parvenus, les conséquences de la pollution sont moins sévères que ce qu’on pouvait supposer. Les risques pour la santé sont nuls, mais l’assainissement n’est pas encore chiffré« .  Et l’échevin des sports de compléter :  » le sol est contaminé par du zing qui ne présente pas de menace pour santé, ni pour eaux souterraines« . De même, il explique que la nappe phréatique ne devrait pas être affectée par les hydrocarbures. « Aucune mesure ne doit être prise actuellement » conclu le bourgmestre. Il n’y a donc aucun danger actuellement pour les nombreux joueurs de foot de la Royale Etoile Sportive de Philippeville.
Quant au revêtement choisi pour le futur terrain, le Collège se penche vers une solution alternative, sans les fameuses billes provenant de pneus recyclés, ce qui a fait presque bondir de joie le conseiller écolo, Vincent Laureys. « Nous irons voir ce qui se fait ailleurs, en liège, en coco ou en matière synthétique« . L’échevin des Travaux Bruno Berlemont annonce que cette situation alternative entraînerait forcément un surcoût de 10 à 35.000 euros en fonction de la matière choisie.

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Bonne nouvelle pour la santé humaine, l’environnement et les… finances communales. Jeudi soir, lors du conseil communal, l’échevin André Descartes (MR), en charge du Sport, s’est montré rassurant concernant la pollution du sous-sol découverte au terrain de football de Philippeville. En vue de la construction d’un terrain synthétique, les échantillons de sol et les analyses préliminaires avaient révélé une pollution, sans doute liée au fait que cet espace était autrefois une décharge.

Résultats rassurants

«Nous venons de recevoir un rapport détaillé, annonce l’échevin. Il parle d’une pollution historique avec l’absence de menace grave pour la santé et l’environnement. Il n’y a pas d’impact pour la nappe phréatique et, au sujet de la contamination du sol, le zinc détecté ne constitue pas une menace car ce métal est très peu mobile et volatil. Il faudra toutefois assainir le site. Mais cet assainissement n’est pas encore chiffré.» Le montant pour remettre les lieux en état sera néanmoins moindre que si la pollution avait été déclarée «récente» et constituait un danger grave. La Commune avait d’ailleurs déjà provisionné une forte somme, au cas où! Le 8 mars, une réunion doit se tenir pour préciser ce qui doit être fait sur les lieux.
Le bourgmestre est lui aussi tranquillisé par ce rapport. «Nous étions tracassés avec cette histoire, ainsi que les parents des joueurs, souligne Jean-Marie Delpire. Mais il s’avère qu’aucune mesure de sécurité ne doit être prise pour les joueurs ou les visiteurs.»

Terrain de foot: du naturel pour le revêtement

Ce point d’information est aussi l’occasion pour revenir sur le projet de construction d’un terrain synthétique. Au détour d’une phrase, l’échevin Descartes glisse que l’Inasep va proposer une alternative au recouvrement synthétique initialement prévu: des granulats en caoutchouc issus de vieux pneus broyés. Selon diverses études, notamment révélées par l’émission Envoyé Spécial, sur France 2, les petites billes noires incrustées dans les terrains synthétiques contiennent des centaines de substances considérées comme toxiques ou cancérigènes.
«Vous changez d’avis au sujet de ce revêtement, je m’en réjouis», s’engouffre dans la brèche Vincent Laureys (Écolo), avec une petite pointe d’ironie.
Réponse du bourgmestre: «Les études sur le sujet se contredisent. Mais nous n’avons pas de problème à appliquer le principe de précaution. Si nous pouvons remplacer le revêtement synthétique par un matériau naturel, nous le ferons.»
La conseillère libérale Lætitia Brogniez rappelle qu’il y a deux ans, lorsque le choix s’est porté sur un revêtement synthétique, il n’était pas encore question de dangerosité avec ce type de matière.

«En fonction du matériau naturel utilisé, par exemple du liège, des copeaux de noix de coco ou autre, le surplus sera de 10 000€ à 35 000€», précise pour sa part l’échevin socialiste Bruno Berlemont.

 

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