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Presse : Bilan du bourgmestre à mi-mandat

Sudpresse du 6/10/21

Dans cet article, le bourgmestre André Demartin répond aux questions pour dresser le bilan de ces 3 premières années en tant que bourgmestre :

Le poste de bourgmestre était nouveau pour vous. S’il fallait retirer une bonne et une mauvaise chose de cette première partie de mandat, que choisiriez-vous ?
Comme toutes les communes, je vais dire que ça fait deux ans que nous sommes impactés par des paramètres inhabituels entre la crise sanitaire et les inondations. Sinon, comme partout, il y a des choses à améliorer et on y travaille. Pour le nettoyage des cimetières, par exemple, on va prévoir une équipe spéciale. Malgré ces difficultés, je pense qu’on a avancé. Nous avons une équipe qui travaille dur et qui travaille ensemble. Chaque échevin preste plus qu’un mi-temps. Nous avons aussi remanié l’administration communale pour essayer d’être plus efficaces.

Vous dites « gérer la commune comme une entreprise privée », c’est-à-dire ? C’est lié au remaniement ?
Nous sommes dans un milieu rural. Ici, ce qui prime, ce ne sont pas les couleurs politiques, mais l’intérêt du citoyen. On n’embauche plus des gens parce qu’il le faut, mais parce qu’ils sont performants. Il faut faire des recettes avec les dépenses. C’est pour ça qu’on essaye d’attirer des entreprises. Ici, nous allons accueillir deux lotissements de 80 lits pour personnes handicapées. Chaque unité représente 60 emplois ; mais ce n’est pas tout, il y a aussi le précompte. Plus de 50 % du précompte immobilier revient à la commune. C’est une façon de générer de l’argent sans pénaliser le citoyen.

Qu’est-ce qui change concrètement avec ce principe ?
J’ai voulu remettre de l’ordre dans certains services. Par exemple, quand je suis arrivé à la commune, j’ai interdit l’alcool partout. Ce sont des choses qui nuisent au système. Je ne déplais pas par plaisir, mais je n’ai pas peur de déplaire. Au début, j’ai été mal vu mais, maintenant, tout le monde est d’accord avec moi.

L’opposition reproche à la majorité forte que vous composez avec le MR de ne pas prêter attention aux requêtes adverses.
Nous n’écoutons pas beaucoup parce qu’ils ne maîtrisent pas ce qu’ils disent. Ils font de la désinformation auprès des citoyens et vont voir la presse avant de discuter les points en conseil. Ce n’est pas comme ça que ça fonctionne, c’est dérangeant. Ils font des polémiques avec tout. Se montrer, ça fait partie du jeu, mais je préférerais qu’ils le fassent avec des choses cohérentes.

«Malgré les difficultés liées au Covid, nous avons avancé.»
«Malgré les difficultés liées au Covid, nous avons avancé.» – Do.R

Quelles priorités pour les années à venir ?
L’Habitat Vert. C’est un dossier qui existe depuis longtemps. En 2018, nous sommes parvenus à avoir un financement de la Région wallonne. Trois parcs ont été reconnus Habitat Vert. C’est conséquent, on parle de plus de 1.000 habitants. Une pré-étude nous a amenés à prévoir un budget de 13 millions avec un subside de grosso modo 9 millions et, donc, une intervention communale de 4 millions. Mais en cours de route, la Région a changé la donne et ne veut plus subventionner l’eau et l’électricité. Or, il n’est pas possible pour la commune de financer à hauteur de 9 millions. Ça a été un branle-bas de combat, mais la situation évolue dans la bonne direction. Il est question que les réseaux d’eau et d’électricité interviennent.

Ce dossier avance-t-il assez vite ?
Les gens s’impatientent, mais comme c’est un projet subventionné, à chaque étape, ça doit retourner à la tutelle. Et la tutelle, c’est un mois ou deux. Quand on ajoute à cela les couacs du financement…

 

«Les travaux de la place stagnaient depuis 15 ans», dit le bourgmestre.
«Les travaux de la place stagnaient depuis 15 ans», dit le bourgmestre. – Do.R

Finalement, quel bilan tirez-vous de cette première moitié de mandat ?
Nous avons mis un point d’honneur à faire bouger des chantiers qui stagnaient depuis 10-15 ans. Et ça avance ! Par exemple, les travaux sur la place de Philippeville, ça durait depuis plus de 15 ans. On a revu le cahier des charges, réadapté, lancé le marché qu’on a attribué et la place est terminée depuis un an. Donc, ça a été assez vite malgré qu’on soit tombé en période Covid.

Par Donatella Ruolo, 

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