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Conseil communal

Unanimité pour le Parc Viroin Ermeton

Le Parc Viroin Hermeton prend de l’envergure : après Couvin, c’est Philippeville qui s’ajoute à ce projet. Il ne manque que Doische…

C’est le directeur du Joël Dath qui a présenté au conseil et au nombreux public présent ce qui se cache derrière l’appellation Parc Viroin Hermeton. « Elle vise à fonder, via la protection et la gestion « en bon père de famille » des ressources naturels et du patrimoine, un projet de développement durable pour son territoire en veillant à établir une identité et une cohésion par la participation citoyenne.  » Il s’agit dont d’un territoire rural qui relève un haut intérêt biologique et géographique. Actuellement, il couvre 12.090 pour 5.800 habitant. Mais avec la nouvelle extension aux communes de Couvin et de Philippeville, se seront à présent 20.545 ha et 28.859 habitants qui sont concernés.
L’échevin Christophe Corouge fait remarquer que le Parc présentera alors 3 régions naturelles typiques, la Fagne venant s’ajouter à la Calestienne et à l’Ardenne.

Une foule d’avantages
Faire partie du parc représenterait une foule d’avantages pour la commune de Philippeville, comme l’octroi de plus aisée de subsides, notamment de l’Europe, ou comme la fait remarquer l’échevin Bruno Berlemont, la rapidité et l’efficacité d’un bureau d’études facilement accessible. Le Parc présente aussi un atout en matière de visibilité touristique, de promotions d’événements, de mise en avant des producteurs et artisans locaux.

Des contraintes

Habitué de ces présentations puisqu’il a accompli les mêmes démarches à Couvin et à Doische, Joël Dath a répondu avant même que les questions ne lui soient posées. Il a ainsi assuré que le Parc Viroin Hermeton pouvait, s’il était sollicité, présenter un avis sur des demandes urbanistiques, mais que cet avis n’était de toute façon pas contraignant. A Viroinval, la chasse et la vente de bois ne sont pas non plus impactés par le fonctionnement du Parc.
Philippeville devra contribuer au financement du Parc à hauteur de presque 27.000€. Un investissement rentable lorsqu’on sait que Viroinval a cotisé 31.000 € et que 480.000 € de subsides ont été décrochés.

Et des craintes
Mais ce qui posait question aux élus, c’était plus une question de répartition de l’obtention des subsides. « A nous d’être pro-actifs, et de participer aux réunionsajoute Bruno Berlemont, si nos représentants n’y vont pas, il ne faudra pas se plaindre ensuite« . Il faisait sans doute allusion au fonctionnement passé du comité d’accompagnement du Parc.
Et en guise de cerise sur le gâteau, il est alors prévu d’augmenter le personnel pour assurer le bon fonctionnement du Parc, pour arriver à 11 personnes, soit 3,5 équivalent temps plein.
A la suite du vote à l’unanimité, c’est une salve d’applaudissements qui a salué cette initiative.

 

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