Avec les vacances d’été, de nombreux jeunes ont installé leurs tentes un peu partout dans la région. Certaines entités ont l’habitude de ces campements, d’autres moins. A certains endroits, on a même engagé un coordinateur de références, le point de contact entre les vacanciers aux foulards, et les autorités publiques ainsi que la population.
Tapage et excréments
Cet été à Franchimont, la cohabitation se passe plutôt mal, et pourtant il n’y a que deux camp dans le village. Ils sont arrivés le 15 juillet, et depuis, toute une partie du village ne parvient plus à dormir sereinement. « Un ou deux jeux de nuit, on comprend tout à fait, c’est normal« , explique une riveraine, « mais toutes les nuits, jusque 1 ou 2 heure du matin, c’est exagéré et c’est un manque de respect« . Et de respect, il est encore question avec cet autre témoignage recueilli à une centaine de mètres des camps. « Depuis quelques jours, j’ai remarqué des excréments et des papiers, ainsi que des lingettes, dans le petit sentier à côté de la maison, puis, même devant ma barrière« . Visiblement, les feuillées ne sont plus accueillantes comme elles l’étaient en début de camp.
Des obligations non respectées
Las, quelques riverains ont dénoncé les faits à la Police qui semble impuissante. « Ils n’étaient même pas au courant qu’il y avait des camps ici, pourtant c’est obligatoire« . « Une année, ils sont repartis en laissant toutes leurs poubelles dans le pré, le propriétaire s’en fiche, il habite dans le Brabant Wallon« , ajoute un autre riverain, « tout ce qui compte, c’est le pognon qu’il reçoit, il n’est pas embêté lui« .
Devant tant de désinvolture, les riverains pensent devoir en arriver à rendre une pétition au bourgmestre, et de dénoncer ces faits aux fédérations des mouvements de jeunesse.
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