Avec 6 maisons de village, Philippeville est certainement l’une des entités où on compte le plus de ces lieux prédilection pour les activités intergénérationnelles.
La première maison de quartier, ou de village, a vu le jour à Villers-le-Gambon. Il s’agissait avant tout pour les autorités communales de préserver l’état de ses bâtiments, par leur remise en état via des subsides octroyés par la Région Wallonne. Ainsi l’ancienne maison communale de Villers a subi un sérieux lifting. Dans la foulée, un comité d’accompagnement a été mis sur pied. « Mais cela n’a pas fonctionné« , explique Karl Bondroit, chef de projet au Plan de Cohésion Sociale (PCS), « cela ne répondait pas aux besoins de la population« . Et il nous relate des petites querelles liées à l’occupation par divers utilisateurs, comme des cendres (r)amenées comme preuves pour incriminer l’un ou l’autre occupant.
La fin du bus
Mais un souffle nouveau y est insufflé suite à la disparition du bus itinérant qui proposait des activités intergénérationnelles. À partir de ce moment-là, l’ancienne maison communale du village ne cesse de se remplir au gré des diverses animations, propres au village.
Dans d’autres villages aussi les animations intergénérationnelles s’installent, pour le plus grand bonheur de tous. Dans certains lieux, ce sont des locaux destinés à un autre usage qui sont temporairement utilisé, comme à Romedenne, dans les locaux de l’école, ou à Fagnolle, en collaboration avec le club de balle pelote, ou dans les domaines du Bois de Roly et de la Forêt à Neuville. Ailleurs, ce sont des bâtiments communaux qui endossent une nouvelle vie. C’est le cas à Sart-en-Fagne, Roly, Villers-en-Fagne, Jamiolle, Merlemont. Dans cette dernière localité, c’est dans l’ancienne salle communale et une partie de l’ancienne école. « En fait, nous allons partout où on nous le demande« , explique Thibaut Sibille, le référent « Maison de Village » au sein du PCS. Cette occupation des locaux permet de les garder en état, tout en restant au service de la population.
Une gestion centralisée
« Lorsque nous avons repris la gestion des maisons de villages, nous avons constaté une gestion un peu anarchique« , explique Karl Bondroit, « rien n’était coordonné« . Le chef de projet prône donc une rationalisation des dépenses. Avec son équipe, ils ont mis au point une convention, unique et approuvée par le conseil communal, pour toutes les maisons de village. « Si la convention est modifiée pour une maison de village, ces changements sont appliqués partout« . Cette nouvelle organisation a aussi vu l’émergence d’un seul responsable pour l’ensemble de toutes les maisons de village, en la personne de Thibaut Sibille. C’est le référent au sein du PCS.
Quant à la maison de village de Surice, dont on parle depuis de longues années, le projet a du être modifié, et donc reporté, à plusieurs reprises pour répondre aux besoins de la population, mais aussi aux critères visant à l’attribution de subsides liés à l’isolation et à l’économie de l’énergie.
Nuyts
Le projet à Surice est abandonné ?