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Villers-le-Gambon

150 riverains contre 990 veaux

Un exploitant agricole voudrait étendre ses activités en construisant une nouvelle étable de 990 veaux. Plus d’une centaine de riverains n’apprécie guère.

C’est à l’écart du village de Villers-le-Gambon, rue du champ Bouval, que Bart Sanders voudrait concrétiser le projet de pouvoir étendre son activité agricole. Avec l’aide d’un de ses beaux-fils, voici plus d’un an que des réflexions sont en cours concernant cette construction et exploitation d’une étable destinée à l’engraissement de 990 veaux.
Outre les considérations éthiques d’un tel élevage, ce projet ne devrait guère inquiéter les riverains puisque l’exploitation est située à l’écart du village et qu’on ne compte qu’une poignée d’habitations à moins de 500 m de lieux.
   Mais certains se posent tout de même des questions. Inquiets, quelques riverains ont été consulter le dossier à la maison communale puisque aucune réunion d’information préalable n’est obligatoire dans le cadre d’un permis de classe 2.
À la lecture du dossier, de nombreuses questions ont fait surface, mais l’agriculteur ne sait y donner une réponse de façon directe, puisqu’il ne s’agit que d’une enquête et qu’aucune réunion d’information ne devait être organisée dans le cadre de cette procédure.

Nous avons pu prendre connaissance du contenu d’un courrier envoyé par les riverains plaignants et en avons relevé quelques éléments.
Une telle exploitation nécessitera un certain charroi et comme déjà écrit, il devra traverser une partie du village, sur des routes déjà fortement dégradées, ou emprunter des routes de campagnes qui ne sont pas dans un meilleur état et par la même occasion effectuer quelques kilomètres supplémentaires.
La seconde inquiétude des riverains concerne l’épandage du lisier produit par les bovins; il est prévu de l’épandre sur les terrains avoisinants, mais le projet parle aussi d’en vendre à des agriculteurs du village voisin comme à Lautenne ou à Stave.
L’exploitation telle que prévue nécessitera aussi la création d’un puits artésien pour fournir les 6 300 mètres cubes d’eau annuels.
Ces points inquiètent des voisins qui évoquent un projet démesuré alors que la tendance est plutôt à un élevage raisonné.
L’enquête publique est en cours mais se termine ce mardi ! Les questions et observations peuvent être envoyées au Collège communal avant le mardi 4 juin à 10h.

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