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Conseil de police, Politique

Une dotation communale en hausse

Pour le dernier conseil de Police de l’année et comme convenu en début de législature, c’est le bourgmestre de Philippeville, André De Martin qui endosse le rôle de président de la zone pour 2 ans. Après la prestation de serment des nouvelles recrues, et la régularisation ou l’ouverture à l’externe de certains emplois, vient le plat de résistance avec le budget de l’année prochaine.

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Une augmentation de 15 %
D’emblée, le commissaire David Doyen annonce que c’est le budget le plus compliqué qu’il a eu a élaborer depuis sa prise de fonction, « et nous restons une zone de police des moins chères de la région« .
Sans entrer dans une analyse de ce budget, relevons tout de même que c’est la partie consacrée aux frais de personnel qui occupe 89,53 % du budget pour 7,18 % de frais de fonctionnement. La dotation fédérale est en hausse, tout comme celle de la commune qui plafonne à 15 % alors qu’il semblerait qu’il faille en prévoir un peu plus. Pour arriver à l’équilibre, 3 engagements ont été reportés, ainsi que le report d’entrée en service. On relèvera aussi le million de dépenses en plus suite aux avancements barémiques et à la promotion d’agents, ainsi que l’entrée en vigueur des chèques repas à partir de l’année prochaine. Peut-être plus inquiétant, c’est la réduction des prestation de week-end concernant la sécurité routière en 2023, pour limiter les frais une fois encore. « Il nous est impossible de mettre sur pied une équipe de pointe, ou de renfort, lors de certains événements« , annonce le commissaire. Il ajoute aussi qu’il est inquiet pour le futur avec les nouveaux défis annoncés, tels l’augmentation de la démographie, l’extension du zoning commercial, l’essor touristique, ou encore le projet de nouveau dancing : « il n’est pas envisageable d’envoyer une équipe seule sur ce genre d’intervention« . Comprenez par là que les renforts envoyés créeront un manque de prestations dans un autre domaine.

Fusion en réflexion
Ce n’est pas la première fois que le sujet est évoqué, même s’il n’est toujours pas à l’ordre du jour. C’est Christophe Bombled qui relance : « Il faudrait réfléchir sérieusement au sujet d’une fusion des zones de police car notre zone de police est trop petite que pour pouvoir assurer la sécurité globale des citoyens. Entendez par là l’encadrement des festivités locales« . Mais la mauvaise expérience de la fusion des zones de secours donne matière à réflexion : gros investissements de certains centres qui doivent être supportés par des commune qui ont été économes, une augmentation conséquente des salaires des certains gradés, ainsi que la perte de la dimension humaine, voire familiale des petites zones.

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